Décès de Jacques Modaï
Jeudi 02 Avril 2020
Le Professeur Jacques Modaï s'est éteint le 30 Mars 2020 à l'âge de 86 ans dans le service qu'il avait longtemps dirigé à l'hôpital Saint-Louis.
Suivant l'exemple de son père il se dirige vers la santé et choisit la pneumologie qu'il exercera en ville après un clinicat dans le service de pathologie infectieuse du Professeur André Domart à l'hôpital Claude Bernard à Paris. Il revient à l'hôpital pour lui succéder en 1976 et s'intéresse très vite aux infections du système nerveux central, un sujet qui demeurera longtemps une expertise reconnue de son équipe. Il soupçonne très tôt l'intérêt de la mesure des concentrations d'antibiotiques dans le liquide cérébro-spinal autant pour le suivi des méningites que pour la recherche en antibiothérapie de ces infections graves. Il est un des premiers en France dans sa spécialité à présenter ses travaux en anglais dans les principaux congrès aux Etats-Unis. Passionné d'antibiothérapie il devient un conférencier réputé dans le domaine des nouveaux antibiotiques et de leurs justes indications.
En 1985 il choisit le transfert de son service à l'hôpital Saint Louis, considérant que l'évolution de sa discipline nécessite un plateau technique et biologique très complet. Il juge aussi que le travail au contact des unités prenant en charge des malades immunodéprimés sera mutuellement profitable pour la recherche comme pour l'optimisation de la prise en charge des infections. Ces choix montreront leur justesse au moment de l‘afflux des malades affectés par le VIH/SIDA au cours des années qui suivront. Il saura alors gouverner l'adaptation de son service devenu un acteur de premier plan pour la recherche clinique dans le domaine de l'infection à VIH et des maladies opportunistes y afférant.
Le Professeur Modaï laisse aussi le souvenir d'un érudit et d'un homme d'une grande sagesse. Reconnu par sa spécialité, il présidera avec compétence la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française. Très disponible pour ses collaborateurs et toute son équipe il aura toujours montré un important souci de leur avenir et de leur satisfaction professionnelle, recevant en retour une grande estime.
Nos pensées vont à son épouse, à ses deux enfants, à ses petits-enfants, à ses collaborateurs, et à tous ses autres proches qui seront si nombreux à le regretter.
Suivant l'exemple de son père il se dirige vers la santé et choisit la pneumologie qu'il exercera en ville après un clinicat dans le service de pathologie infectieuse du Professeur André Domart à l'hôpital Claude Bernard à Paris. Il revient à l'hôpital pour lui succéder en 1976 et s'intéresse très vite aux infections du système nerveux central, un sujet qui demeurera longtemps une expertise reconnue de son équipe. Il soupçonne très tôt l'intérêt de la mesure des concentrations d'antibiotiques dans le liquide cérébro-spinal autant pour le suivi des méningites que pour la recherche en antibiothérapie de ces infections graves. Il est un des premiers en France dans sa spécialité à présenter ses travaux en anglais dans les principaux congrès aux Etats-Unis. Passionné d'antibiothérapie il devient un conférencier réputé dans le domaine des nouveaux antibiotiques et de leurs justes indications.
En 1985 il choisit le transfert de son service à l'hôpital Saint Louis, considérant que l'évolution de sa discipline nécessite un plateau technique et biologique très complet. Il juge aussi que le travail au contact des unités prenant en charge des malades immunodéprimés sera mutuellement profitable pour la recherche comme pour l'optimisation de la prise en charge des infections. Ces choix montreront leur justesse au moment de l‘afflux des malades affectés par le VIH/SIDA au cours des années qui suivront. Il saura alors gouverner l'adaptation de son service devenu un acteur de premier plan pour la recherche clinique dans le domaine de l'infection à VIH et des maladies opportunistes y afférant.
Le Professeur Modaï laisse aussi le souvenir d'un érudit et d'un homme d'une grande sagesse. Reconnu par sa spécialité, il présidera avec compétence la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française. Très disponible pour ses collaborateurs et toute son équipe il aura toujours montré un important souci de leur avenir et de leur satisfaction professionnelle, recevant en retour une grande estime.
Nos pensées vont à son épouse, à ses deux enfants, à ses petits-enfants, à ses collaborateurs, et à tous ses autres proches qui seront si nombreux à le regretter.