Décès de Jacques Acar,
Dimanche 29 Mars 2020
Cher-e-s collègues et ami-e-s,
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de Jacques Acar, survenu vendredi à l'âge de 89 ans.
Jacques Acar avait été chef de clinique en maladies infectieuses à l'Hôpital Claude Bernard, avant de devenir chef du service de microbiologie des hôpitaux Saint Joseph et Broussais. Il a été un des fondateurs de l'European Society of Clinical Microbiology, qu'il a présidé puis transformé en ESCMID (European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases), dont il a été le premier président de 1993 à 1995.
Il semblait éternel, continuant à fréquenter jusqu'à récemment les congrès nationaux et internationaux, donnant des avis souvent pertinents sur le cours des choses en microbiologie. Sa longue carrière a été marquée par le lien constant qu'il a toujours maintenu vivace entre la microbiologie et la clinique des maladies infectieuses. Il a été le pionnier en France du concept de microbiologie étroitement mêlée à la clinique, pour une meilleure performance diagnostique et une meilleure prise en charge des patients, chaque spécialiste de l'une ou l'autre discipline restant dans son rôle, mais en synergie avec l'autre.
Sa faconde, facilitée par son ton de ténor, voire de baryton, a marqué des générations de microbiologistes et de cliniciens. Les réunions de fin de matinée dans le laboratoire de microbiologie de l'hôpital Saint Joseph sont restées légendaires. Le « Fred (Goldstein) qu'avons nous à publier aujourd'hui ? » raisonne encore dans les oreilles de nombre d'entre nous. C'était une légende, qui a contribué à imposer dans le monde anglo-saxon la microbiologie et l'infectiologie, française. Jacques Acar était un monstre sacré, comme il est coutume de parler des stars de Hollywood. Il était une star, qui a oeuvré pour le bien de l'humanité.
Merci pour tout, Monsieur Acar !
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de Jacques Acar, survenu vendredi à l'âge de 89 ans.
Jacques Acar avait été chef de clinique en maladies infectieuses à l'Hôpital Claude Bernard, avant de devenir chef du service de microbiologie des hôpitaux Saint Joseph et Broussais. Il a été un des fondateurs de l'European Society of Clinical Microbiology, qu'il a présidé puis transformé en ESCMID (European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases), dont il a été le premier président de 1993 à 1995.
Il semblait éternel, continuant à fréquenter jusqu'à récemment les congrès nationaux et internationaux, donnant des avis souvent pertinents sur le cours des choses en microbiologie. Sa longue carrière a été marquée par le lien constant qu'il a toujours maintenu vivace entre la microbiologie et la clinique des maladies infectieuses. Il a été le pionnier en France du concept de microbiologie étroitement mêlée à la clinique, pour une meilleure performance diagnostique et une meilleure prise en charge des patients, chaque spécialiste de l'une ou l'autre discipline restant dans son rôle, mais en synergie avec l'autre.
Sa faconde, facilitée par son ton de ténor, voire de baryton, a marqué des générations de microbiologistes et de cliniciens. Les réunions de fin de matinée dans le laboratoire de microbiologie de l'hôpital Saint Joseph sont restées légendaires. Le « Fred (Goldstein) qu'avons nous à publier aujourd'hui ? » raisonne encore dans les oreilles de nombre d'entre nous. C'était une légende, qui a contribué à imposer dans le monde anglo-saxon la microbiologie et l'infectiologie, française. Jacques Acar était un monstre sacré, comme il est coutume de parler des stars de Hollywood. Il était une star, qui a oeuvré pour le bien de l'humanité.
Merci pour tout, Monsieur Acar !